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Côte d’Ivoire : Rapport de la banque mondiale sur les raisons du faible taux de survie des enfants, ce qu’il vaut comprendre

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Les systèmes consacrés au développement humain de la Côte d’Ivoire ont produit des améliorations impressionnantes au cours de la dernière décennie dans un contexte politique, économique et démographique aux nombreux défis.

Une période tique avait dégradé ces systèmes, l’économie laissant une grande partie de la population dans, une extrême pauvreté. De plus, les tendances démographiques ont accentué la demande insatisfaite de meilleurs résultats en matière de capital humain.

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Ces caractéristiques systémiques ont freiné le développement du capital humain. Les jeunes enfants ne vivent pas assez longtemps en assez bonne santé, car ils ne peuvent bénéficier des services essentiels de base, tout comme les mères.

Les faibles taux de survie des enfants sont corrélés au manque de soins de santé de base de qualité pour les mères et les nouveau-nés. Cela commence avant la naissance, car les mères c sont souvent privées de soins prénatals. Quant aux nourrissons, au 1 cours de leurs premiers mois et année de vie, ils n’ont pas toujours accès aux services de santé de base.

L’accès à l’école s’améliore grâce aux efforts du gouvernement pour construire plus d’écoles et embaucher plus d’enseignants. Mais elle est limitée par la Sélectivité du système éducatif, qui conduit à des niveaux élevés de redoublement, d’abandon et de décisions familiales de ne pas poursuivre la scolarité de leur enfant.

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Au sein du système éducatif, il semble que l’accent soit davantage mis sur la garantie des apprentissages dans les classes de niveau supérieures plutôt que dans les classes précédentes. La disponibilité et la qualité des intrants clés sont trop faibles pour un environnement d’apprentissage efficace. Les résultats d’apprentissage efficace.

Toutes les mesures des résultats d’apprentissage révèlent un manque inquiétant de maîtrise des aptitudes et compétences de base en lecture et en mathématiques. Tous les enfants devraient être capables de lire et de faire des mathématiques de base avant de quitter l’école primaire.

Le premier cycle de l’enseignement secondaire devrait se concentrer sur le renforcement de ces compétences, plutôt que de sélectionner des étudiants pour une éducation plus poussée. L’amélioration de la qualité de l’éducation nécessitera une attention portée au soutien aux enseignants à un meilleur environnement de l’école et de la salle de classe, à l’établissement d’une plus grande responsabilisation de l’école et de son système de direction vis-à-vis des résultats et à la garantie d’un approvisionnement en intrants clés (tels que livres et les fournitures scolaires)

De plus, les écoles doivent offrir à tous des environnements d’apprentissage sûrs et favorables. Ceci est particulièrement important pour éliminer les obstacles à l’accès et à la réussite des filles. Si l’on accorde trop peu d’attention à l’une de ces dimensions, une expansion supplémentaire créera des lieux mais favorisera peu d’apprentissage. La Côte d’Ivoire souhaite développer davantage son capital humain, et ainsi surpasser ses pairs et répondre à ses aspirations.

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Elle doit donc s’attaquer à certaines faiblesses fondamentales et systémiques qui continuent d’entraver l’efficacité des prestations des services de renforcement du capital humain, qui sont inégalement répartis géographiquement. Les groupes à faible revenu ont tendance à atteindre des résultats inférieurs en matière de capital humain et à utiliser des services de moindre qualité.

Les facteurs concernant la demande contribuent à des résultats négatifs en matière de capital humain et à un moindre accès aux services, et ces facteurs ne sont pas suffisamment pris en compte. Le personnel chargé du développement du capital humain est inégalement réparti en nombre et en compétences.

Un personnel formé et motivé est à la base des systèmes de développement du capital humain, donc si les enseignants et les agents de santé ne sont pas au bon endroit et au bon moment pour mener les bonnes actions de manière ciblée, les résultats en matière de capital humain en souffriront.

La survie des enfants a augmenté au cours de la dernière décennie. La proportion de décès pour 1 000 naissances vivantes est passée de 84 en 1995 à 60 en 2015 pour les enfants de moins d’un an et de 125 à 96 pour les enfants de moins de cinq ans. Les filles sont plus susceptibles de survivre jusqu’à l’âge de cinq ans que les garçons, quelle que soit la cohorte d’âge.

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Sur 1 000 naissances vivantes, le risque de décès avant l’âge de 5 ans est de 87 pour les filles et de 105 pour les garçons. Parmi ceux qui ne survivent pas jusqu’à l’âge de 5 ans, 28 % meurent avant d’avoir atteint 28 jours, 34 0/0 entre 28 et 364 jours et 38 % entre 1 et 4 ans. Les causes de décès sont différentes pour chaque cohorte.

Au cours du premier mois de vie, la prématurité, l’asphyxie et les autres traumatismes ainsi que la septicémie sont les principales causes de décès. Puis, et ce jusqu’à l’âge d’I an, la pneumonie, la diarrhée, le paludisme et les plaies sont les principales causes.

La survie des enfants est plus élevée dans les zones urbaines (78 décès pour 1 000 naissances vivantes) que dans les zones rurales (108 0/00). Le nombre de décès est deux fois moins élevé à Abidjan (64 0/00) que dans les régions du nord de la Côte d’Ivoire (125 0/00).

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Les décès pour 1 000 naissances vivantes sont relativement élevés au cours du premier mois dans la région du nord, entre 1 et 5 ans dans les régions du centre-ouest et du nord-est.

La survie de l’enfant est fortement associée au revenu. Les taux parmi les plus pauvres sont de 120 0/00 des naissances vivantes et tombent à 61 0/00 pour le quintile le plus riche. Les principaux facteurs contribuant au faible taux de survie des enfants sont les faibles taux de survie des enfants dans certaines régions et parmi les segments les plus pauvres, et les maladies qui conduisent à la mortalité infantile, le plus souvent évitable et traitable.

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