Le grincement de dents qui remue la Côte d’ Ivoire et ses frères du Nord (le peuple Malien) fait toujours l’ actualité dominante de la sous- région Ouest- africaine. Une information rendue publique par actucameroun ce lundi 18 juillet a révélé que le gouvernement Malien de transition se dit prêt à emprunter l’ axe de la diplomatie.
Depuis environ 10 jours, des forces armées Ivoiriennes ont été interpellés par les autorités Maliennes dominées par les militaires en raison d’ atterrissage illégal à l’ aéroport Modibo Keita de Bamako. Le gouvernement Malien a aussi estimé que ces soldats Ivoiriens sont des mercenaires venus pour porter atteinte au processus de refondation de l’ État Malien qui vient d’ emprunter son train vers un éventuel retour à l’ ordre constitutionnel. La version du gouvernement Ivoirien donnée sur cette question est que la présence des 49 militaires en territoire Malien s’ inscrivait dans le cadre des Éléments Nationaux de Soutien (NSE) des nations- unies au Mali. Après un démenti fait par l’ Organisation des Nations- Unies (ONU) sur la version Ivoirienne, le gouvernement Malien avait décidé de privilégier le contexte de sécurité de Bamako avec la suspension temporaire des rotations des forces onusiennes.
Après quelques jours de bras de fer, le colonel Assimi Goïta et ses collaborateurs ont jugé utile de poser leur valise sur l’axe de la diplomatie et du dialogue en appelant à une médiation du président Togolais, Faure Gnassingbé. » A cet égard, le président de la transition a souhaité que le Togo mène une mission de bons offices entre les parties concernées. Le ministre Dussey a réaffirmé la disponibilité du président Faure Essozimna Gnassingbe à poursuivre son appui à la transition et à aider à la résolution de cette situation », a indiqué le ministre Malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop.
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