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Le leader Guillaume Soro respecte la liberté de conscience et ma liberté d’expression. Il sait qu’on ne gère pas un intellectuel comme on gèrerait un vaguemestre. Le Président Soro n’est pas un censeur, un Père Fouettard qui traquerait en permanence les moindres propos dirimants autour de lui pour les condamner.
C’est au contraire un amateur du débat et de la confrontation des idées, en bon héritier de la gauche africaine historique où l’aptitude au débat dialectique est le signe de reconnaissance des cadres compétents. C’est un bon chef, car il ne condamne jamais sans avoir écouté, analysé et convaincu celui qu’il peut recadrer. Et comme tout bon chef politique, il a le droit de me recadrer si je m’éloigne de nos objectifs et le devoir de me féliciter quand je les réalise à merveille.
Au demeurant, je suis fier de mériter sa confiance depuis bientôt 11 ans d’étroite collaboration sans le moindre orage, et plus de 30 ans de fraternelle amitié. Mais, les gens qui rêvent que le leader me sacrifie à leurs colères d’arrièrecours peuvent toujours courir. Loyal et courageux, je n’ai jamais vu le Leader Générationnel Ivoirien livrer un de ses hommes à la vindicte populaire. Le saviez-vous ? L’une des rares fois où le Président Soro m’a recadré, c’est quand j’ai dénoncé la trahison d’Alain Lobognon alors que celui-ci était encore en prison.
Rétrospectivement, il a eu raison, car c’était trop tôt; mais j’ai aussi eu raison, car cette trahison s’est aussi confirmée. Autre anecdote: Savez-vous que le Président d’alors, Alassane Ouattara, a demandé au Leader Soro de me virer en 2018, suite à ma réplique aux propos pervers de dame Kandia Camara contre le leader Soro ?
Le leader a prié le Président Ouattara de laisser son Conseiller tranquille. Pourquoi limoger quelqu’un qui vous défend pour faire plaisir à quelqu’un qui vous attaque ?
Chacun ses intérêts !
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