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Politique

Réélu à la tête de GPS, les vérités crues de Guillaume Soro sur les cas Soul to Soul et Pulchérie Gbalet

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Reconduit à la tête de GPS, son mouvement politique, à l’issue du scrutin du samedi 17 septembre 2022, Guillaume Soro, l’ancien chef du Parlement ivoirien, a rendu hommage à ses camarades civils et militaires.

Guillaume Soro, l’ancien chef du Parlement ivoirien, a été sans surprise reconduit la tête du mouvement des générations et peuples solidaires avec 97, 34 % des suffrages exprimés.

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Guillaume Soro parle des cas Pulchérie Gbalet et Soul to Soul

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Dans son discours de remerciements aux cadres et militants de son mouvement qui lui ont renouvelé sa confiance, l’ancien chef de file des rebelles du MPCI a eu une pensée pour ses camarades civiles et militaires, notamment Koné Karamagaté Souleymane, son ami et chef de protocole, détenu depuis près de 3 ans.

Je voudrais leur rendre hommage pour toute la souffrance, pour toutes les meurtrissures qu’ils endurent au quotidien
« Cette victoire, je la dédie à tous les prisonniers civils et militaires de GPS, avec à leur tête mon ami frère et chefs de protocole Koné Kamagaté Souleymane dit Soul to soul, injustement détenu, otage d’un pouvoir dont le rêve ultime est de réduire au silence et d’étouffer toutes voix contestataires. Je voudrais leur rendre hommage pour toute la souffrance, pour toutes les meurtrissures qu’ils endurent au quotidien », a déclaré Guillaume Soro. L’ex-filleul du président Alassane Ouattara, recherché par la justice ivoirienne, suite à sa condamnation à la perpétuité, a par ailleurs adressé un message de compassion à Pulchérie Gbalet, l’activiste de la société civile.

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La présidente de la plateforme Alternative citoyenne ivoirienne et défenseur des droits de l’homme a été arrêtée et placée sous mandat de dépôt. Elle est accusée par le régime d’Abidjan, d’  » Entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire, manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public et de diffusion de nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population ».

Des accusations que juge fantaisistes, l’ex-président du Parlement ivoirien, depuis son exil européen. « Je m’étonne qu’en ce 21e siècle, j’étonne tout simplement qu’en 2022, qu’il y ait des régimes sur la terre qui puissent arrêter et jeté dans les geôles, une femme, pour des motifs et raisons fantaisistes », a dénoncé Guillaume Soro. Qui souhaitent également que l’ensemble des militaires, civils et leaders d’opinion, détenus pour certains depuis plus de 10 ans, recouvrent enfin la liberté et rejoignent leurs familles respectives.

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