C’est un Ousmane Sonko grave et solennel qui s’est adressé à la nation, quelques heures après sa nomination au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye.
Conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attend, l’ancien leader de l’opposition a d’emblée reconnu la « lourdeur de la responsabilité » qui lui incombe désormais. « C’est un moment important pour notre pays », a-t-il déclaré, « et je mesure pleinement l’importance des attentes placées en moi. »
Ousmane Sonko s’est engagé à donner le meilleur de lui-même pour « être à la hauteur des défis qui nous interpellent ». Il a promis de travailler sans relâche pour « construire un Sénégal nouveau, un Sénégal uni et prospère ».
Le nouveau Premier ministre a également tenu à remercier le président Faye pour la confiance qu’il lui a accordée. « Je remercie une fois de plus le président Bassirou Diomaye Faye, lui assurant notre loyauté et notre dévouement », a-t-il affirmé.
Sonko a ensuite esquissé les grandes lignes de sa mission. Il a notamment insisté sur la nécessité de « rompre avec les anciennes pratiques », de « promouvoir le progrès » et de « instaurer un changement durable dans le bon sens ». Pour mener à bien sa mission, Sonko a appelé à l’unité nationale. « C’est ensemble, dans un esprit de solidarité et de patriotisme, que nous pouvons relever les défis qui nous attendent », a-t-il déclaré.
Le discours d’Ousmane Sonko a été accueilli avec enthousiasme par ses partisans. Ils y ont vu un signe d’espoir et de changement. Reste à voir maintenant si Sonko sera capable de traduire ses paroles en actes. Les Sénégalais, qui ont longtemps souffert de la corruption et de la mauvaise gestion, attendent de lui des résultats concrets.
Le nouveau Premier ministre a un an pour faire ses preuves. S’il y parvient, il pourrait devenir l’un des leaders les plus populaires de l’histoire du Sénégal.
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