Ce dimanche 3 juillet 2022, le Ghana accueillera la 61e session ordinaire de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), à Accra. Ce sommet marquera la fin de la deuxième année de mandat du président en exercice Nana Akufo-Addo dont la succession semble susciter des points de désaccord.
Selon le journal d’investigation Africa Intelligence, dans son édition de ce vendredi 1er juillet, « le sommet d’Accra du 3 juillet doit officialiser la nomination d’un nouveau président de la Cedeao pour succéder au Ghanéen Nana Akufo-Addo, ainsi que celle des nouveaux commissaires de l’organisation régionale. »
Toutefois, précise le journal, ces « deux sujets électriques » — portant sur les nominations du nouveau président et des nouveaux commissaires — « ont considérablement tendu les relations entre chefs d’Etat ouest-africains. »
Ces relations tendues, à en croire nos confrères de Afrik Soir, semblent être liées à la volonté de certains leaders politiques de la sous-région qui se bousculent pour occuper la présidence.
Il y a, pour commencer, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui << pourrait être le nouveau président en exercice ». « Alors que le mandat du Président ghanéen, Nana Akufo-Addo tire à sa fin, de nombreux chefs d’Etat auraient bien aimé que l’Ivoirien reprenne en mains la présidence en exercice de la CEDEAO », indique le quotidien en ligne. « Le chef d’Etat ivoirien avait été déjà élu président en exercice de la CEDEAO, moins d’un an après son accession effective au pouvoir en Côte d’Ivoire, après une grave crise postélectorale. En effet, la 40e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO avait été marquée par l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, comme président en exercice de la CEDEAO », ajoute Afrik Soir.
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