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Un crime choquant secoue Gbatongouin : une institutrice et son fils retrouvés égorgés, ses collègues témoignent de la personnalité paisible de la victime

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En attendant de retrouver G.B.A.B, le suspect numéro 1 qui aurait été l’une des dernières personnes à avoir rendu visite, le samedi 18 novembre 2023, à dame Kéké Loyoh Christelle Flavie et son fils Kouamé Kouassi Moyé Stéphane Samuel, les collègues de l’institutrice décédée la présentent comme une femme sans histoire.

L’assassinat de l’institutrice Kéké Loyoh Christelle Flavie, 35 ans, enseignante à l’Epp Gbatongouin 2 et de son fils Kouamé Kouassi Moyé Stéphane Samuel, 7 ans, élève en classe de CE1, continue de défrayer la chronique. En attendant de retrouver le suspect numéro 1, un enseignant en fuite, les collègues de la défunte la présentent comme une dame aimable sans histoire.

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Les confidences de ses collègues
Certains se sont confiés à notre correspondant à Man qui s’est rendu à Gbatongouin après l’annonce de la triste nouvelle. Selon le directeur de l’Epp Gbatongouin 1, voisin de l’institutrice depuis 2 ans, Kéké Loyoh Christelle ‘’n’a pas de querelle avec quelqu’un’’. ‘’C’est une femme qui est très bien’’, a-t-il dit, avant d’ajouter que ‘’On mène un bon voisinage’’.

Il raconte que toute la journée du samedi 18 novembre 2023 jusqu’à 13 heures, il était à Gbatongouin, avant de se rendre à Man. Mais bien avant de se rendre dans la capitale de la région du Tonkpi, le voisin affirme avoir signalé à l’institutrice qu’il se rendait à Man. ‘’Je suis passé lui dire que je vais à Man, parce que j’ai mes enfants qui sont là’’, a-t-il dit.

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Je suis revenu le dimanche aux environs de 19 heures. Je constate que chez elle, tout est noir
N’a-t-il pas remarqué d’anomalie à son retour de voyage ? ‘’Je suis revenu le dimanche aux environs de 19 heures. Je constate que chez elle, tout est noir. Je me suis dit que comme je suis parti à Man, elle a dû demander une autorisation pour aller aussi à Man ou au village. A ma grande surprise, ce matin, on a salué le drapeau. Quand on a fini, elle était toujours absente’’, a-t-il souligné.

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La suite ? ‘’C’est là que notre directeur en second a dit qu’il faut qu’on casse la porte pour voir. On a cassé la fenêtre et on rentre pour voir et on a constaté que notre collègue et son fils sont décédés. On a vu du sang noir du côté de son fils et aussi de son côté. Mais la machette était encore dans le cou’’, a-t-il confié, avant d’ajouter qu’il est dépassé par ce qu’il a vu : ‘’Ça me dépasse. Quelqu’un que tu as vu la veille et tu découvres qu’elle a été assassinée. On n’a jamais vu ça. Peut-être que si ce n’était pas elle, cela pouvait être moi. Quelqu’un aurait pu m’égorger de cette manière. Je suis beaucoup inquiet’’.

Le directeur de l’institutrice parle
Pour sa part, M. Affoumani Aka, directeur de l’Epp Gbatongouin 2 où dame Kéké Loyoh Christelle Flavie tenait la classe de CP1, raconte que l’institutrice était assidue et ponctuelle. Mais ce lundi 20 novembre 2023, elle n’était pas au salut aux couleurs. ‘’Depuis ce matin, on était au drapeau. Depuis 7h30 jusqu’à 7h50, je ne la voyais pas’’, a-t-il dit, avant d’ajouter qu’il a envoyé quelqu’un au domicile de l’institutrice pour savoir ce qui se passe.

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Une fois les élèves en classe, il a envoyé 3 autres personnes, avant de se rendre personnellement au domicile de l’institutrice. Il a même envoyé d’autres personnes pour aller demander aux jeunes vendeuses pour savoir si elles n’ont pas aperçu Kéké quelque part. La suite est déjà connue. L’institutrice qui, dit-on, est enceinte depuis 4 mois et son fils ont été retrouvés égorgés.

Je ne sais pas si c’est pour cela qu’ils sont venus l’assassiner. Puisque c’est elle qui garde l’argent
‘’Ça fait 3 ans qu’elle est là. Elle enseigne la classe de CP1. L’année dernière, elle était au CM2. Elle est assidue, ponctuelle et elle travaille bien. Elle n’a pas de problème avec quelqu’un. Elle rit à tout moment avec tout le monde. C’est elle qu’on a choisie comme trésorière de notre école qui est considérée comme la mutuelle. Je ne sais pas si c’est pour cela qu’ils sont venus l’assassiner. Puisque c’est elle qui garde l’argent’’, a dit Affoumani Aka.

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Il affirme qu’il est dans sa 16ème année et c’est la première fois qu’il est face à un cas pareil. ‘’Ici, aucun villageois n’a agressé un maitre. C’est la première fois. Cela nous dépasse’’, a-t-il confié.

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