On assiste à une flambée des prix des produits de premières nécessité depuis quelques temps. Invité aux parlement, le ministre du commerce présentait, selon le média en ligne www. abidjan. net, les actions du gouvernement face à cette cherté de la vie et l’impact sur la population.
M. Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce, de l’ Industrie et de la Promotion des PME, s’ est trouvé face aux parlementaires ivoiriens pour expliquer l’ action du gouvernement et l’ impact de ces actes posés contre la cherté de la vie.
Il entendait aussi se soumettre aux questions des députés. Comme dans une classe d’ école, le ministre a évoqué les causes directes et indirectes qui ont entraîné cette cherté de la vie. Il a parlé du covid19 et de la guerre en Russie.
Ensuite, face à cette hausse des prix, il a rappelé que la loi en Côte d’ Ivoire donne la liberté à chacun de fixer son prix mais la loi prévoit que le gouvernement fixe le prix des produits de première nécessité.
Il faut, dit- il, « préciser que les actions du Gouvernement en matière de mesures. . . de lutte contre la flambée des prix se sont toujours adaptées à l’ environnement. Ainsi, pour donner plus d’ impact à l’ action gouvernementale, il a été adopté l’ ordonnance n°2019- 389 du 08 mai 2019 » pour éviter une concurrence déloyale.
A cet effet, l’ État a créé des commissions de surveillance des prix puis renforcé les associations de consommateurs. Pour l’ approvisionnement des marchés, le gouvernement a apporté plus de moyens à l’ Office d’ aide à la commercialisation des Produits Vivriers (OCPV) par décret pour encadrer les acteurs du vivrier et le transport sur le marché.
Cependant, le ministre a regretté le lien entre la flambée des prix et la crise énergétique, la variation des saisons et les coûts des marchandises importées. Il rappelle que la Côte d’ Ivoire subit moins l’ inflation que la plupart des pays de l’UEMOA.
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