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Politique

Adams Sékongo (CMA-GKS) : « Soro est un démocrate engagé sur la voie de la réconciliation »

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Dans cet entretien qu’il nous s’accordé, Adams Sékongo, président du mouvement « GKS mon guide » et tout nouveau coordinateur général de la Coordination des mouvements et associations de soutien à Guillaume Kigbafori Soro, rassure les partisans de l’ancien Premier ministre sur le leadership ‘’éclairé’’ du président de Générations et peuples solidaires.

Traditionnellement, les Ivoiriens attendent beaucoup du message du chef de l’état à la veille de la fête de l’indépendance. Quelles sont vos attentes cette année ? C’est tout à fait normal que les Ivoiriens aient des attentes chaque fois que le président de la République doit s’adresser à eux, car il est celui qui détient les leviers du pouvoir. En ce qui me concerne cette année, mes attentes seraient qu’il puisse donner un signal fort dans le sens de la réconciliation en libérant les prisonniers politiques. Qu’on arrête d’envenimer la situation sociopolitique pour des faits qui n’existent même pas. Que tout ce qui apparaît comme épée de Damoclès sur la tête des leaders politiques à l’image de SEM Guillaume Kigbafori Soro soit levée afin que ceux-ci puissent librement regagner leur pays.

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En ce moment, la Côte d’Ivoire traverse une période difficile marquée par une récession économique. Partant de là, il faut alléger la souffrance du peuple par l’instauration d’une paix durable et réduire le coût de la vie. On attend toujours la politique sociale qui a été annoncée et qui tarde à produire de bons fruits. On espère qu’une solution sera vite trouvée pour le bonheur des populations. Quel commentaire faites-vous sur l’invitation faite par Kouadio Konan Bertin à Guillaume Soro, lui demandant de faire profil bas pour favoriser son retour d’exil ? J’avoue que c’est une déception totale. Comme l’a dit plusieurs fois le Président Guillaume Soro, à un moment donné, il faut mettre fin au paternalisme lorsqu’il s’agit des questions très importantes qui engagent la responsabilité de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il faut éviter de vivre dans l’émotion encore moins dans un discours partisan.

Il faut agir de façon responsable et dire ce qui est réellement. Il faut surtout éviter d’encourager le chef de l’Etat sur la voie qui n’est pas la meilleure. Les problèmes des Ivoiriens sont connus de tous. On doit plutôt chercher les solutions contre la cherté de la vie avec des denrées de premières nécessités au-dessus des ressources du panier de la ménagère au lieu demander à notre leader de vénérer un gourou pour avoir sa liberté. Il est certes le président de la République mais il n’est père de qui que ce soit dans la scène politique. Que le ministre de la Réconciliation fasse son travail sans parti-pris. Surtout qu’au nom de la réconciliation, aucun sacrifice n’est de trop, quand on a l’ambition de bien faire. Le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale peut mieux faire que de se laisser aller à des déclarations pour incriminer une personnalité qu’on présente comme un va-t’en guerre.

Guillaume Soro est un démocrate résolument engagé sur la voie de la réconciliation, malgré qu’il soit contraint de vivre en exil. Et pourtant, la Constitution ivoirienne indique que nul ne peut être contraint à l’exil. Que l’on songe donc à faire revenir ces démocrates au pays pour prendre part au développement de leur patrie. Sinon, en démocratie, il n’y a pas de fils ni petit-frère. Il faut respecter la Constitution et la Côte d’Ivoire se sentirait mieux. Vous parlez de réconciliation alors qu’au sein de la CMA-GKS, deux clans se disputent le leadership du vaste mouvement. N’est-ce pas paradoxal ? Je vous prends au mot. Le dialogue n’a jamais été rompu à la CMA-GKS. Des démarches ont été entamées pour concilier les deux camps : celui de Coulibaly Sié et Pacôme Anzian. Il est vrai que quelques fois, les incompréhensions nous poussent à prendre des voies maladroites qu’on pense meilleures mais, avec le temps, on se rend compte de notre erreur.

La sagesse et l’amour du travail bien fait, emmène à revenir sur sa décision. Alors, sachez que tout est rentré dans l’ordre et ne soyez pas étonnés de voir les deux frères, Sié et Anzian, travailler main dans la main pour le rayonnement de GPS. A quoi doit-on s’attendre dans les prochains jours à la CMA-GKS en termes d’activité ? Nous sommes en train d’installer les présidents des coordinations. Après le Plateau, nous nous préparons pour Yopougon car en bons démocrates eu égard à ma nouvelle fonction de coordinateur général, je vais céder mon poste au nouveau coordinateur communal ce jour-là. Et cet élan se poursuivra partout ou besoin se fera sentir. Le report du congrès de GPS serait dû à des incompréhensions au niveau des membres du comité d’organisation. Qu’en savez-vous ? Pas grand-chose mais, si incompréhension, il y aurait, je dirais que ce sont des conséquences logiques quand on a affaire à un mouvement politique très jeune et qui fait ses premiers pas dans l’arène politique ivoirienne.

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GPS n’a même pas 5 ans de vie. A cause de son évolution rapide, on a l’impression qu’il a le même âge que les autres qui existent depuis longtemps. J’invite les uns et les autres à faire confiance à notre leader, qui reste un génie politique. Il saura conduire GPS à bon port. Pour terminer, je voudrais remercier Générations Nouvelles pour avoir pensé à ma modeste personne pour cette interview. Je demande aux militants de GPS et aux Ivoiriens de prier pour la paix en Côte d’Ivoire avec le retour des exilés sans exception et la libération des prisonniers politiques.

Générations Nouvelles

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