Lundi 25 juillet, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, a été longuement accueilli par le président Denis Sassou-Nguesso à Oyo, dans le nord du Congo-Brazzaville. Leur discussion a porté sur la collaboration entre Brazzaville et Moscou, ainsi que sur la guerre d’Ukraine et la crise libyenne.
Lavrov et Sassou-Nguesso se sont retrouvés face à face pendant une durée de 2 heures et 15 minutes. Ils ont évoqué la coopération que leurs pays ont entamée dès 1964. Lors d’une conférence de presse avec Jean-Claude Gakosso, son homologue congolais, Sergueï Lavrov a évoqué la coopération militaire et technique entre les deux parties.
Il a déclaré qu’il n’y avait aucune clause dans l’accord du 22 juillet entre la Turquie et l’Ukraine qui interdisait la destruction des infrastructures militaires en Ukraine. Sergueï Lavrov a également évoqué les récentes attaques de l’armée russe contre le port d’Odessa, expliquant qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.
Il n’a pas donné plus de détails concernant la livraison de blé. Le Congo n’a pas voulu se mêler aux autres loups, raconte l’homologue de Jean-Claude Gakosso. L’Union africaine (UA) soutient également la position de neutralité du Congo, précise-t-il.
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« Cette position est adossée sur celle de l’Union africaine (UA). Nous n’avons pas voulu hurler avec les loups. Nous n’avons pas voulu comme jeter de l’huile sur le feu. Nous suggérons à nos amis (de part et d’autre) de rechercher des voies et moyens pour avoir peut-être une solution négociée dans cette crise »
Ils ne voulaient pas ajouter plus de carburant au feu. Lavrov a reconnu que le Congo-Brazzaville avait adopté une position équilibrée et responsable sur la crise ukrainienne. Il a appelé les deux côtés de ses amis à trouver des moyens de négocier une solution à la crise.
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